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dimanche 2 septembre 2012

Les souvenirs des effluves d'un cigare.



L'atmosphère est cravatée, les starlettes lèvent leurs boudoirs bien comme il faut... Dans ce joli parc à gens bien, deux hommes épais en borsalinos ont échangé un sac en cuir remplit de billets de banque. Je suis seul à les avoir vu, ce qui revient à dire que personne n'a rien vu.  

Les aiguilles d'une horloge tournent, je me dis que les trucs les plus bizarres sont les meilleurs. Je joue avec pendant qu'une femme au zinc veut faire mumuse avec moi. Je dirais qu'à vue d'oeil, elle aussi... elle aimerait le mordiller. 

Je l'oublie un instant, repasse à la belle tête rougie de mon cigare. 

La mante s'approche et fait « Vous avez du feu ? ». L'histoire se roule dans la fumisterie : Son père est quelqu'un d'important qui fait tabasser tous les mecs qui l'a touche. Je lui jette 

« Le monde sera un jour à court d'idées, mais jamais à court d'idiots » 

Elle en rit. Elle en est déjà dans mon lit. On boit un verre, deux, elle refuse le troisième car selon elle, elle devient pire que son père...

 Je lui propose d'aller autre part histoire de sortir des radars de son Adolf-Ben-Capone de père. Elle acquiesce d'un sourire. Et ses lèvres font une moue diabolique.

Nous nous levons, un nain si petit qu'il pourrait faire videur pour crêche vient en missile sur notre chemin. Il hurle : " Vous devez sortir d'ici ! ", tout le monde dans le hall coffre son attention à ce qui va suivre

 « Et par quelle sainte histoire ça va arriver » je rétorque. 

Il répond en ricanant : votre cigare est terminé... Puis Pan ! Téléportation nette, me revoilà dans mon salon.    

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