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mercredi 17 octobre 2012

Les souvenirs des effluves d'un cigare (Bis).


L'atmosphère est cravatée, les starlettes lèvent leurs boudoirs bien comme il faut. Dans ce joli parc de gens bien, deux hommes en borsalinos ont échangé un sac remplit de billets de banque. 

Je suis seul à les avoir vu, ce qui revient à dire, dégain, personne n'a rien vu.  

Les aiguilles d'une horloge tournent à l'envers, j'me dis que les choses les plus bizarres sont les meilleures. Je joue avec mon cigare pendant qu'une femme au bout du zinc m'enlace dans son regard. Je dirais qu'à vue d'oeil, elle aussi... elle aimerait " mordiller ". 

Je l'oublie un instant, repasse à la belle tête rougie de mon cigare. Un rouge révolutionnaire. 

La femme s'approche et commence « Vous avez du feu ? ». Son histoire mériterait une adaptation ciné : Son père est quelqu'un d'important qui fait tabasser tous les mecs qui l'a touche. 

Je lui jette : 

« Le monde sera un jour à court d'idées, mais jamais à court d'idiots » 

Elle en rit. Nous buvons un verre, deux, mais elle refuse le troisième, car selon elle, elle deviendrait pire que son père.


 Je lui propose d'aller autre part histoire de sortir des radars de ce " père ". Elle acquiesce d'un sourire. Et ses lèvres font cette moue diabolique.

Nous nous levons, quant un nain si petit qu'il pourrait faire videur pour crêche vient en missile sur notre chemin. Il hurle : " Vous devez sortir d'ici ! ", tout le monde dans le hall jette son attention à ce qui va suivre

 « Et par quelle sainte histoire ça va arriver » je rétorque. 


Il répond en ricanant : votre cigare est terminé... Puis Pan ! Téléportation nette, me revoilà dans mon salon, dans les dernières effluves de mon cigare qui meure. 

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